Artigo Revisado por pares

« Des images comme des aveux » : stase, répétition et élucidation à l’écran

2021; Presses de l'Université de Paris-Sorbonne; Volume: N° 51; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.3917/sr.051.0091

ISSN

2104-404X

Autores

Rémi Lauvin,

Tópico(s)

Historical and Scientific Studies

Resumo

Cet article traite de la représentation de l’élucidation visuelle dans le film. En partant de l’analyse du film On ne sait jamais ce qu’on filme (2016) de Matthieu Bareyre, nous étudions la construction de l’image cinématographique comme preuve. Bien qu’elle soit un atout clé dans le développement de la rhétorique moderne de la surveillance, la qualité probante de l’image visuelle découle d’une histoire centenaire. Le premier film de surveillance accidentelle de Louis Feuillade Erreur tragique (1913) et le classique post-apocalyptique de Chris Marker La jetée (1962) nous aident à discerner les procédures spécifiques de cette histoire. L’élucidation visuelle ressemble souvent à une procédure d’interrogatoire : les images, en tant que témoins, sont soumises à un interrogatoire intensif et répétitif. Dans cet article, nous décrivons la répétition mimétique qui est en jeu dans les séquences d’élucidation : à la fois l’image et son observateur doivent bégayer pour générer une image de la vérité.

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