Nostalgia for the Liberal Hour: Talkin’ ‘Bout the Horizons of Norman Jewison’s Generation
2012; University of Toronto Press; Volume: 21; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.3138/cjfs.21.2.115
ISSN2561-424X
Autores Tópico(s)Contemporary Literature and Criticism
ResumoTout au long de sa carrière de cinéaste, Norman Jewison a combattu des stéréotypes qui dépeignent les libéraux de race blanche comme des bien pensants hypo crites et de mauvaise foi. Il s'est également approprié—tout en la contestant—la figure de la victimisation face à des capitalistes révolutionnaires et des antiracistes radicaux. Cet article attire l’attention sur les lieux communs qui existent entre la pensée du cinéaste canadien et celles de Robin Winks et Michael Banton, deux universitaires reconnus aux États-Unis et en Grande Bretagne qui se sont aussi opposés aux pratiques néolibérales qui semblent faire une trop grande distinction entre l’éthique et la politique tout comme les études politiques provenant des intellectuels radicaux. L’article conclut en contrepoint de l’humanisme libéral de Jewison, Winks et Banton en se tournant vers le nouvel humanisme de Paul Gilroy et de George Elliott Clarke, deux intellectuels post-coloniaux qui se sont opposés à l’étroitesse disciplinaire et aux études nationales trop insulaires. Je défends l’idée que le travail explorateur, provocateur et évocateur de Gilroy et Clarke peut aider aux études canadiennes, dans leur tentative de s’arrimer aux débats qui ont cours aux États-Unis et en Grande Bretagne et aussi aux travaux transatlantiques qui se prétendent trop souvent globaux.
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