Artigo Acesso aberto

Deux polytechniciens et la chimie

2012; Issue: 50 Linguagem: Francês

10.4000/sabix.1042

ISSN

2114-2130

Autores

Pierre Laszlo,

Tópico(s)

History and advancements in chemistry

Resumo

Octave de Ségur (1779-1818), sous-préfet de Soissons à sa sortie de l'École polytechnique en 1803, publia la même année des Lettres familières sur la chimie.Cet ouvrage de vulgarisation reflète l'enseignement qu'il reçut à l'École, y compris pour la notation, celle conçue et introduite par Hassenfratz (1755Hassenfratz ( -1827)).Dans La Recherche de l'Absolu (1834), Balzac marque le contraste entre Balthazar Claës, le personnage central, un savant fou, alchimiste attardé acharné à la décomposition de l'azote, et son fils Gabriel (ou Gustave), né vers 1802, polytechnicien, puis ingénieur des Ponts et Chaussées.Pour écrire son roman, Balzac s'était documenté dans le Traité de chimie élémentaire (1813) de Thenard.L'exposé esquissera un parallèle entre les deux polytechniciens, celui de la vie réelle, personnage romantique s'il en fut, et celui de la fiction, d'une description toute sociologique.Je ne vous parlerai de Gay-Lussac qu'incidemment, de façon sans doute inattendue, mais convaincante, je l'espère.Mon exposé portera sur les rapports à la chimie de deux polytechniciens, l'un au tout début du dix-neuvième siècle, l'autre, de la génération suivante, celle des années 1820.Le premier de ces deux anciens élèves de l'École polytechnique, Octave de Ségur, eut une existence on ne peut plus romanesque.Le second, Gabriel Claës, est un personnage de pure fiction, issu de la plume de Balzac dans son roman, tout empreint de chimie, La Recherche de l'Absolu.Bien qu'intervenant dans un roman, Gabriel Claës sort tout droit de la vie réelle.Il eut un modèle aisément identifiable.Il nous apporte une documentation, un peu maigre, surtout sociologique, sur les polytechniciens d'une époque à cheval sur la fin de l'Empire et les années de la Restauration.

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