Deux contributions majeures à la définition de l’espèce chimique : Proust et Chevreul
2012; Issue: 50 Linguagem: Francês
10.4000/sabix.1048
ISSN2114-2130
Autores Tópico(s)Historical and Scientific Studies
ResumoDans les avancées de la chimie postérieures à Lavoisier la distinction du mélange et du corps pur (composé), confondus jusque-là sous la dénomination de mixte, est fondamentale.Dès 1794, Joseph Louis Proust (1754-1826) établit que les combinaisons sont « assujetties » par « une loi de la nature » à une composition élémentaire constante et invariable.La loi de Proust ne s'imposera que vers 1810, au terme d'une longue controverse courtoise et ferme avec Berthollet.C'est l'époque ou Michel Eugène Chevreul (1786-1889) entreprend ses travaux sur les corps gras au cours desquels il observe et utilise l'existence de constantes physiques mesurables et reproductibles pour identifier une espèce chimique et contrôler sa pureté. Deux caractères des combinaisonsDans les années 1960 on commençait l'étude de la chimie par deux chapitres, sur l'air puis sur l'eau, comme au temps de Macquer et de Lavoisier.On concluait : « Un mélange est une simple juxtaposition de substances en proportions quelconques » ; « L'eau pure est le type des corps purs (on dit encore : espèce chimique définie).De plus, la composition de l'eau pure est rigoureusement fixe (1 g d'H pour 8 g d'O), l'eau est le type des corps purs composés (on dit encore : combinaison) » ; « Un corps pur composé possède une individualité chimique garantie par ses critères de pureté et sa composition invariable ». « Ainsi il n'existe qu'une variété d'eau pure qu'on peut identifier par l'ensemble de ses caractères.Ceux d'entre eux qu'on peut traduire par des nombres (constantes physiques) sont appelés critères de pureté 1 ».
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