Artigo Acesso aberto Revisado por pares

La violence de l’écriture dans le quatuor algérien d'Assia Djebar

2000; Volume: 18; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.5070/pg7182003114

ISSN

2377-6455

Autores

Soheila Kian,

Tópico(s)

Language, Linguistics, Cultural Analysis

Resumo

La violence de Pecriture dans le quatuor algerien d'Assia Djebar Soheila Kiau is a doctoral candidate in French at the University oj California, Los Angeles. Pour Djebar, ecrivaine algerienne, Temancipation feminine n'est gagnee qu'au prix d une colonisation linguistique. Une colonisation a laquelle Djebar ne se soumet pas; elle se traduit dans la langue fran^aise en la violant et en creant une nouvelle langue. Poussee par son pere, elle re9oit une fomiation fran^aise. Ce qui la sauve des fanatismes de la societe algerienne mais qui Teloigne en meme temps de la langue de ses aVeules. Kateb Yacine a appele car d'une part elle lui la langue fran9aise ''un butin de guerre a apporte la declaration des droits de I'homme et la litterature du monde entier et d'autre part, elle Fa arme avec les arguments meme du colonisateur pour se defendre et combattre le colonisateur dans sa propre langue.' Dans cette presentation je vais analyser la violence dans I'oeuvre de Djebar sous les aspects suivants: — Comment aVeules. Djebar se sert de la langue de I 'autre en la violant et en la rendant poreuse pour y injecter la langue de ses — La violence de Pautobiographie: Djebar y ajoute la cette tension et passion secrete que Tauteur introduit au cours de la genese de son texte. violence politique liee a la division entre les sexes qui est representee non seulement dans sa propre vie mais aussi dans son ecriture. Quand Djebar s'engage dans son rapport a la le projet autobiographique, langue devient un rapport dualiste. Oser se devoiler et de parler du moi dans la langue adverse est une dissection du moi: Tenter I'autobiographie par les seuls mots fran^ais, c'est, sous le lent scalpel de Tautopsie a vif, montrer seche plus que sa peau...Les blessures s'ouvrent, les veines pleurent, coule le sang de soi et des autres qui n'a jamais {L 'amour, la fantasia 178).

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