Artigo Revisado por pares

The Cambridge Companion to Epicureanism by Warren James

2011; Classical Association of Canada; Volume: 65; Issue: 3-4 Linguagem: Francês

10.1353/phx.2011.0029

ISSN

1929-4883

Autores

Daniel Delattre,

Tópico(s)

Classical Philosophy and Thought

Resumo

432 PHOENIX them" (219). Thisassumes that Rudens straightforwardly asserts comedy's superiority. Generations ofreaders havebeenstruck bytheunusual setting, admixture ofelevated language andthought, andmoralizing tone ofRudens ; theplay might better, andmore neutrally, beviewed asa "contrafact," i.e.,a "programmatic refashioning ofa model into a new composition,"2 inthat itseems to(seriously) interrogate core distinctions between the two genres. A highly imaginative reading ofa possible Euripidean intertext (Bacchae) for Eunuchus follows; while there aresome generic (meta)theatrical connections between Pentheus andChaerea disguised astheeunuch, itseems oddtosingle outthelatter as "a sign for Dramaas a whole" (226)andtoidentify Parméno, the(failed) clever slave, with Dionysus ("the architectus iswellcastasthegodoftheatre," [223]).Thissection concludes more plausibly with Sharrock's enlightening construction of"anintertextual lovetriangle" (232)involving theinfatuated Phaedria intheEunuchus , Sappho 31,and Catullus 51. Sharrock's concluding chapter, "Endings," provides a usefiil overview ofthe various ways Roman comedies achieve closure, andemphasizes howtheplays usually become increasingly metatheatrical asthey move toward their final plaudite andeffect a transition topost-play reality. Although thisstudy canaptly be tagged as original, much ofwhatemerges from Sharrock's literary analysis hasbeenanticipated byspecialists, especially performance critics. Andwhile specialists may easily find particulars with which toquarrel, Sharrock's readings ofPlautus andTerence overall areinteresting andinstructive. Ifthisbook helps toopentheeyes ofnon-specialists totherichness ofRoman comedy, itwillhave performed a great service. Perhaps even some readers who, likeSharrock, "hated Roman comedy asanundergraduate" (ix)may eventually come totake thegenre seriously. University ofArizona DavidM. Christenson TheCambridge Companion to Epicureanism. Ed parWarren James. Cambridge : Cambridge University Press. 2009.Pp.342. Ce grosouvragecollectif de342pages, quiestlependant de TheCambridge Companion toThe Stoics publié parВ. Inwood dans lamême collection en20031, entend offrir unpanorama complet desrecherches actuelles surl'épicurisme enlangue anglaise. Son éditeur, James Warren, souligne àjuste titre, dèslespremières pages desonIntroduction, toute l'importance destextes sur papyrus retrouvés à Herculanum etdel'Inscription muraled 'Œnoanda.Cependant, certains descontributeurs, quiontpeut-être encore peur decematériel unpeuétrange, neparaissent pasmanifester la même familiarité avecces écrits qui,pourtant, sont demieux enmieux édités etnecessent des'enrichir aufildes ans: celaestunpeudommage, carl'approche traditionnelle dela doctrine duJardin setrouve sensiblement renouvelée parcetapport récent2. On louera aussi lavolonté de 2G.Dobrov, Figures of Play: Greek Drama and Metaßctional Poetics (Oxford 2001) 16. 1Estannoncé enп.3del'Introduction unvolume publié depuis par R.Bett sous letitre Ancient scepticism (Cambridge, 2010), troisième volet delatrilogie consacrée à laphilosophie hellénistique dans lacollection desCambridge Companions. 2Qu'on nous permette designaler laparution fin 2010 duvolume collectif enlangue française, dirigé par J. Pigeaud etmoi-même, Les Epicuriens (Paris). Onpourra ytrouver, pour lapremière fois entraduction française, tout cequinous est parvenu deLaNature d'Epicure, nombre d'écrits (plus BOOK REVIEWS/COMPTESRENDUS 433« prendre dela hauteur» affichée parl'éditeur, etsondésir d'offrir auxlecteurs« une appréciation pluslarge de l'importance historique etphilosophique» (p. 2) de l'école d'Epicure. Le recueil compte 15 « chapitres» organisés thématiquement, et s'ouvre surdes considérations historiques bienvenues quimènent delafondation duJardin àAthènes aux débuts duchristianisme, enpassant delaGrèce à Rome (ch.1-3).Sil'onpeut s'interroger surla pertinence durapprochement opéré parD. Clayentre lesLettres d'Epicure etles Epîtres dePaul,onsaluera letour deforce deD. Sedley danssaprésentation synoptique condensée dessixchants deLucrèce, etcelui deM. Erler cherchant à donner unevue d'ensemble aussi synthétique quepossible deГInscription diogénienne d'Œnoanda, encore bienincomplète. L'ouvrage s'achève parunintéressant développement (ch.15)consacré au renouveau de l'épicurisme à la Renaissance, puissurtout auxxviieetxviii6 s. ; ce quipermet de mesurer, parexemple, l'influence qu'exerça l'épicurisme, enparticulier à travers l'œuvre deP. Gassendi, surleslibertins français desannées 1620etsuivantes et sur plusieurs grands philosophes anglais tels queBacon, Hobbes, Hume, Locke ouencore Stuart Mill. Après quoilelivre adopte unautre point devue,s'attachant désormais à uneanalyse détaillée desprincipaux aspects delaphilosophique épicurienne. La physique (ch.4) : ellepeutse condenser, de façon rigoureuse, ensixpropositions contenues dansles§38-44dela Lettre à Hérodote. La question cruciale dela doctrine estde comprendre comment la thèse atomiste peutfonder unedouble théorie de la composition descorps etdeleur génération. UInscription surpierre d'Œnoanda aborde leproblème dumouvement desatomes etdeleur déclinaison etexplique quelesatomes sontconstituants, maisaussiprincipes générateurs descorps composés. La physique épicurienne s'avère ainsiuneauthentique philosophie...

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