Note de présentation
2021; University of Nebraska Press; Volume: 46; Issue: 2-3 Linguagem: Francês
10.1353/frf.2021.0013
ISSN1534-1836
Autores Tópico(s)French Literature and Criticism
ResumoL’intérêt d’Olivia Rosenthal pour la transmédialité, plus précisément encore le constant compagnonnage qu’elle entretient, en mode scriptural, performatif ou fantasmatique, avec la matière et la manière cinématographiques, ne sont plus à démontrer. L’ont notamment requise des films fantastiques ou d’horreur américains : de manière indirecte dans les récits de Mécanismes de survie (2014) en milieu hostile ; de manière plus explicite dans la section inaugurale et éponyme du triptyque Toutes les femmes sont des aliens (2016), de même que dans les deux autres pans qui convoquent Les Oiseaux de Hitchcock, puis les classiques de Walt Disney que sont Bambi et Le Livre de la jungle. C’est par le fil rouge des affres – ou, bien plutôt, du « deuil définitif » – de la maternité et de la filiation que Rosenthal relie entre elles les parties de son ouvrage, avec pour figure centrale, sous les trait d’une Sigourney Weaver prise en écharpe entre être-femme et devenir-alien, la Ellen Ripley de la saga initiée par Ridley Scott. Identité, altérité, normativité, corporéité, américanité (voire « hollywoodianité »), telles sont quelques-unes des thématiques abordées dans et par cette immersion dans l’émulsion amnio-filmique de la série des Alien.
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