Informer le maximum de personnes responsables
2011; EMH Swiss Medical Publishers Ltd.; Volume: 92; Issue: 44 Linguagem: Francês
10.4414/bms.2011.16412
ISSN1661-5948
Tópico(s)Healthcare Systems and Practices
ResumoRéactions à la lettre ouverte adressée au Conseiller fédéral Didier Burkhalter «Agonie du médecin de périphérie» Informer le maximum de personnes responsablesLe 21 mars 2011, j'informais Monsieur le Conseiller fédéral Didier Burkhalter de la disparition future des cabinets individuels de campagne, ceci pour raison économique.Plusieurs années seront encore nécessaires pour que des cabinets de groupe les remplacent, pour autant que le tarif soit aussi adapté.Pour un revenu AVS de 200 000 franc par an en travaillant 42 heures la semaine, sans laboratoire, le point TARMED devrait se situer à 1.40.Actuellement, il reste 22 % du chiffre d'affaires après déduction de l'AVS et des cotisations pour la retraite.La lettre avec le graphique des pourcentages est à disposition sur le site www.primary-care.ch.Suite à la large diffusion de cette lettre (autorités fédérales, cantonales, au monde politique suisse, aux médias), de nombreuses réactions me sont parvenues.Dans sa réponse, M. Didier Burkhalter rappelle que «le Conseil fédéral est chargé de vérifier que les conventions tarifaires s'étendant à toute la Suisse sont conformes à la loi et à l'équité et qu'elles satisfont au principe d'économie (art.46, al. 4, LAMal).Les partenaires tarifaires sont en train de la réviser pour que la médecine de base soit mieux valorisée.Je suis ces travaux de près et avec un grand intérêt.En fait, j'ai invité les partenaires tarifaires à m'informer sur les travaux en cours et sur la date butoir tout en étant disposé à m'engager si nécessaire en faveur de la révision.»Il ajoute que le «Managed Care a notamment pour objectif de revaloriser le rôle du médecin de premier recours».M. Pierre-Yves Maillard, Président de la CDS, «partage mon inquiétude et va la relayer encore d avantage».M. Jacques de Haller, Président de la FMH, «espère une réponse constructive».Les parlementaires contactés, quelque soit leur appartenance politique, reconnaissent le problème et vont soutenir les mesures utiles à l'amélioration de la situation.Parmi les réponses des présidents des partis suisses, M. Fulvio Pelli «partage que, dans un souci d'efficience, les cabinets de groupe doivent se développer.Cela ne peut se faire sans égard aux personnes qui assument encore un cabinet individuel.»En Suisse encore
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