The adaptation of African students to American society
1978; Elsevier BV; Volume: 2; Issue: 1 Linguagem: Inglês
10.1016/0147-1767(78)90030-5
ISSN1873-7552
Autores Tópico(s)Education Systems and Policy
ResumoThis report summarizes the results of a questionnaire study involving 296 sub-Saharan African students from a representative set of nine American campuses. Some of the results suggest that African students in this country in the middle 70s: are predominantly Christian and middle-class in origin. coming mostly from cities of over 10,000; Nigerians vastly outnumber those from any other country; are two-thirds undergraduates and one-third graduate students, with at least a third having started their American education in a community college; are mostly supported by their families or themselves. Their major problems at first are in the areas of climate, communication with Americans, discrimination, homesickness, depression, irritability, and tiredness. Only a minority feel comfortable with the basic elements of American culture, though the vast majority are pleased with the education they arc receiving. It was possible to identify several correlates of adjustment, defined as happiness and freedom from various problems. Students have a more positive attitude toward American values if they are from more prominent families, have attended an orientation to American education, and spend time with Americans rather than other Africans. Contact with the foreign-student office on campus seems to he an effective bridge to American culture and also engenders positive attitudes toward American education. En este informe se dan los resultados de un estudio hecho por medio de un cuestionario que involucró 296 estudiantes africanos de paîses al sud de Sahara de una muestra representativa de 9 universidades americanas. Los resultados sugieren que los estudiantes africanos en este paîs a mediados de la dé'cada del 1970 poseen las caracteristicas siguientes: Son en forma predominante cristianos, de clase media y provenientes de ciudades de mas de 10,000 habitantes. En una gran mayorîa son nigerianos. Hay dos veces mas estudiantes de postgraduación que los universitarios comunes. Por lo menos un tercio de ellos inició su educación en los Estados Unidos en Community Colleges. Mas de la mitad son mantenidos por sus familias o automantenidos. Sus problemas principales, por lo menos al principio son relacionados con el clima, comunicación con los americanos, discriminación, añoranza de sus hogares, depresiön, irritabilidad y cansancio. La mayorîa de estos problemas disminuye con el tiempo, quedando no obstante la depression y cansancio como los mas resitentes. Solamente una minorîa se siente cómoda con los elementos básicos de la cultura norteamericana, apesar de que la gran mayorîa se muestra muy conforme con la educación que está recibiendo. Fué posible identificar varias variables que correlacionan con el ajuste, definido como sentirse feliz y libre de varios problemas. Los nombres mostraron estar mas ajustados al cambio que las mujeres. Los de Nigeria y los mantenidos por sus gobiemos expresaron estar mas ajustados que el promedio, mientras que los etîopes y los que se automantienen estaban entre los menos conformes. Un factor que incide positivamente en ajustarse es la adquisición previa de conocimiento antes de venir. Lo mismo ocurre con la asimilación a la sociedad de los Estados Unidos. Esto se refleja en los que se relacionan con americanos y aceptar la cultura americana, son los que se hallan más felices y libres de problemas que los que no pasan por ese proceso. El contacto con americanos blancos parece contribuir mas al ajuste que el contacto con americanos negros. En cambio, el contacto con sus co-nacionales o con otros estudiantes africanos parece ser contraproducente en cuanto a ajustarse. Sorprendentemente, el aspecto que mejor permitîa prever el ajuste es el mantenimiento de su fe religiosa. Al llegar a los Estados Unidos, la mayorîa de los estudiantes africanos reducen su asistencia a la iglesia y desarrollan actitudes negativas hacia la religión. Estos estudiantes son menos felices y tienen más problemas que los mucho menos numerosos que mantienen sus actividades y contactos religiosos. Se halló que la asimilación a la sociedad americana era mejor en aquellos sujetos arribados al psîs a edades menores, asî como los que venîan de familias prominentes y los que mantenîan sus convicciones religiosas. Los africanos de habla inglesa no se asimilaban tan facilmente como los de habla inglesa, pero a su vez son menos frecuentemente vîctimas del prejuicio racial. Un elemento particularmente importante para la felicidad es el de la aceptación de los valores americanos y de su modo de vida. Nuestros resultados sugieren que que los estudiantes tienen una actitud mas positiva hacio los valores americanos si vienen de familias prominentes, han sido previamente orientados hacia el sistema educativo americano, y pasan mas tiempo con americanos que con otros africanos. Las experiencias con respecto a discriminación racial paracen ser una fuente importante de aislamiento de la cultura norteamericana. El contacto con la oficina de estudiantes estrangeros dentro de la universidad parace ser un buen puente hacia la cultura americana y engendra actitudes positivas hacia la educación norteamericana. Ce rapport se base sur les résultats d'une enquête menée auprès de 296 étudiants africains "sub-sahariens," d'un échantillon représentatif de 9 campus américains. Les résultats indiquent que les 'etudiants africains du milieu des années '70, dans ce pays, présentent les caractéristiques suivantes: ils sont à prédominance d'origine moyenne et chrétienne, venant en général de villes d'au-delà 10,000 habitants. Les Nigériens sont beaucoup plus nombreux que ceux des autres pays. Il y a deux fois plus de sous-gradués que de gradués. Au moins le tiers a commencé ses études aux Etats Unis dans une institution religieuse. Plus de la moitié subvient à ses besoins ou reccoit de l'aide de sa famille. Leurs problèmes majeurs sont reliés au climat, à la communication avec les Américains, à la discrimination, au mal du pays, à la dépression, à l'irritabilité et à la fatigue. La plupart de ces difficultés diminuent avec le temps, la dépression et la fatigue demeurent quand même les problèmes majeurs les plus fréquents. Seulement une minorité se sent à l'aise au sein de la culture américaine, mais la grande majorité est satisfaite de l'éducation qu'elle y reçoit. Il a été possible d'identifier que l'adaptation va de pair avec plusieurs autres dimensions que l'on peut définir comme des sentiments de bonheur et de liberté face à différents problèmes. Les hommes semblent mieux s'adapter que les femmes. Les Nigériens et, en général, ceux qui sont soutenus par leur gouvernement. manifestent une adaptation supérieure à la moyenne, tandis que les Ethiopiens et ceux qui doivent subvenir eux-mêmes à leurs besoins, se retrouvent au-dessous de la moyenne. Une connaissance des Etats Unis, avant leur arrivée, semble contribuer à une meilleure adaptation. Il en est de même pour l'intégration dans la société américaine, comme on peut le voir dans le fait que les étudiants qui ont des amis intimes parmi les Américains et qui acceptent la culture américaine, sont plus heureux et ont moins de problèmes que ceux qui ne réagissent pas ainsi. Les contacts avec les blancs semblent contribuer plus largement à l'adaptation que les contacts avec les noirs. Au contraire, les contacts avec des compatriotes ou avec d'autres Africains semblent retarder l'adaptation. Curieusement, le meilleur prédicteur de l'adaptation semble être le maintien de la pratique religieuse. La plupart des étudiants africains diminuent leur pratique religieuse et développent des attitudes négatives face à la religion lorsqu'ils arrivent au pays. Ces étudiants semblent moins heureux et ont plus de problèmes que ceux, moins nombreux, qui conservent leurs convictions et maintiennent leur pratique religieuse. L'assimilation à la société américaine semble se faire plus facilement pour ceux qui sont arrivés au pays plus jeunes, ceux qui viennent de familles en vue ou importantes, et pour ceux qui conservent leur pratique religieuse. Les Africains francophones ne s'assimilent pas aussi vite que les Africains anglophones, mais ils sont aussi moins souvent victimes de préjugés raciaux. L'acceptation des valeurset du mode de vie américains semble être un des éléments importants de l'assimilation et semble le plus contribuer au bonheur des nouveaux arrivants. Il ressort de notre étude que les étudiants ont une attitude plus positive face aux valeurs américaines s'ils proviennent de familles à l'aise ou importantes. ont été préparé à recevoir une éducation américaine et, fréquentent des Américains plutôt que d'autres Africains. Des expériences de discrimination semblent être une source majeure de désaffection face à la culture américaine. La fréquentation du service aux étudiants étrangers sur les campus semble aider à la compréhension de la culture américaine et engendrer des attitudes positives face à l'éducation américaine.
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