Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Sur la faune européenne des Collemboles IV

1962; Natural History Museum of Geneva; Volume: 69; Linguagem: Francês

10.5962/bhl.part.75562

ISSN

0035-418X

Autores

H Gisin,

Tópico(s)

Fossil Insects in Amber

Resumo

H. GISIN En comparant ce matériel à des tullbergi déterminés parLinnaniemi provenant du Spitzberg, j'ai pu me convaincre qu'il s'agissait de deux espèces très voisines, mais néanmoins distinctes.La taille et l'arrangement des poils sur les tergites sont semblables chez les deux espèces.Il s'agit de poils courts, lesmédiaux sur abd.IV sont nettement plus courts que leur écartement entre eux.Mais, tandis que les macrochètes dorsolatéraux de l'abd.VI, situés à côté des épines anales, sont toujours terminés par une faible massue chez tullbergi, ils sont pointus chez litoralis.Aux tibiotarses III de litoralis, il n'existe pas non plus de quatrième poil clavé (ergot), faisant partie du deuxième verticille, alors que ce poil est typique pour tullbergi et boldorii.Les dentés ont 6 poils, comme chez boldorii, contre 5 chez tullbergi.Je n'ai pas pu déceler d'autres différences par rapport à tullbergi.La taille des spécimens examinés varie de 1,2 -1,5 mm.Le tube ventral porte 4+4 poils et le tenaculum, 3+3 dents.La couleur est violet foncé.D'après Hammer (1954), H. tullbergi serait le Gollembole le plus commun de Peary Land (au nord du Groenland).Grâce au Dr S. L. Tuxen (Copenhague), j'ai pu reviser aussi ce matériel groenlandais; je le trouve identique à H. litoralis.Neanura parva (Stach) et TV.muscorum (Tempi.)(fig.1-2) Mlle G. Haybach (Vienne) m'a soumis des Neanura voisins de muscorum et de parva, provenant de Frankenburg (Haute-Autriche), mais ceux-ci portent sur les bosses dorsoexternes des th.I, II, III respectivement 2, 4, 4 poils (y compris le poil sensoriel fin), ce qui semble intermédiaire entre muscorum, qui en aurait 2,3,3, et parva, qui en aurait 2, 5, 5 -à s'en tenir aux indications de ma « Collembolenfauna Europas» (p.99-100), basées elles-mêmes sur les descriptions de Stach (monographies III, 1949).En réalité, Stach luimôme varie à ce sujet: en décrivant la chétotaxie de parva (p.50), il donne 2, 5, 5 poils, mais en comparant parva et muscorum (p.51), il attribue 2, 4, 4 à l'une, 2, 3, 3 à l'autre.Sur les exemplaires de Frankenburg, il y a aussi normalement 2, 4, 4 poils (fig.1).Ce n'est m ^exceptionnellement que j'ai observé 5 poils sur les bosses dorsoexternes des th.II et III, et alors d'un côté seulement.Portant alors mon attention sur ce détail chez Neanura muscorum, j'ai trouvé que la disposition normale était celle que reproduit la fig.2: FAUNE EUROPEENNE DES COLLEMBOLES IV ó il y a bien 3 poils sur les bosses en question, conformément aux formules, mais devant les bosses, une quatrième soie est implantée sur l'aire à grains fins; c'est là une subtilité que les formules négli-Neanura parva.Thorax II, bosses dorsointerne et dorsoexterne, côté droit.

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