Influences du Soleil et de la Lune Sur L'état Physique du Globe
1910; Société hydrotechnique de France; Volume: 9; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1051/lhb/1910003
ISSN1958-5551
Autores Tópico(s)Astro and Planetary Science
ResumoIV i.Les différentes courbes représentent des nombres proportionnels aux débits, puissances, etc., en prenant pour unité les valeurs qui correspondent à la vitesse normale de la turbine.Lés vitesses proportionnelles sont portées en abcisses. Les parties ponctuées des courbes correspondent à des valeur supposées entre les valeurs obtenues à l'arrêt et celles correspondant aux plus faibles vitesses réalisées.Pour construire les courbes, on a transformé d'abord les différents résultats obtenus aux essais en opérant sous une chute sensiblement constante, de manière à les ramener tous à une chute rigoureusement constante, et cela de la façon suivante.Soit H la chute sous laquelle a eu lieu l'essai ; soient Q le débit mesuré au déversoir, n le nombre de tours mesuré sur l'arbre de la turbine, etPla puissance mesurée au frein.Les rendements obtenus par la turbine fonctionnant sous la chute //seront les mêmes que sous la chute H', si on fait tourner la turbine à la vitessedébit et sa puissance seront Dans ces conditions, son donnés respectivement par :/r H et cela en vertu du principe de la similitude mécanique.Ceci suppose toutefois -et, comme nous l'avons signalé, c'est le cas dans les essais effectués ici -que H' est assez voisin de H pour que les résistances passives ne varient pas sensiblement en passant d'une chute à l'autre.La figure 2 comporte 4 courbes transformées.i° Courbe des débits proportionnels {courbe Q). -Cette courbe présente une allure elliptique, avec les caractéristiques signalées par les différents auteurs, en particulier par le docteur PR-\SIL, professeur au Polytechnikum de Zurich, à savoir: que le débit part d'une valeur déterminée à l'arrêt, puis croît avec la vitesse jusqu'à un certain maximum, pour décroître ensuite jusqu'à une valeur inférieure à celle correspondant à l'arrêt.Le maximum du débit correspond d'ailleurs à une vitesse inférieure à celle du maximum de rendement.20 Courbe des moments moteurs proportionnels (Courbe y.).-L'allure général de cette courbe se rapproche de celle d'une droite ; autrement dit, on peut admettre, d'une manière rapprochée, que le moment moteur est inversement proportionnel à la vitesse.En réalité, la courbe est d'abord convexe vers les ;A positifs, en partant de l'arrêt, puis elle devient concave pour les grandes vitesses.3° Courbe des Puissances proportionnelles (Courbe N).-La courbe a une allure générale parabolique ; son maximum a lieu pour une vitesse inférieure à celle du maximum de rendement.Ce maximum partage la courbe en deux branches nettement dissymétriques ; la puissance croît jusqu'au maximum plus lentement qu'elle ne décroît ensuite.40 Courbe des rendements (Courbe p).-Cette courbe a la même allure parabolique que celle des puissances, mais son maximum (83 pour 100) a lieu pour la vitesse cle régime de la turbine; on vérifie sur cette courbe que le rendement d'une turbine varie assez peu quand on fait varier sa vitesse de 5 pour 100 au-dessus et au-dessous de la vitesse de régime.Le maximum partage également la courbe en deux branches dissymétriques, !e rendement diminuant plus vite pour les vitesses supérieures à la normale que pour les vitesses inférieures.Plus de vingt séries dressais ont été effectuées depuis six mois à la station de Rioupéroux, par les Ingénieurs du Service des Essais de la maison NEYRKT-BRENIER et Cie, tant sur des roues et distributeurs de turbines centripètes que sur des buses à aiguille et à bascule.Ces essais ont permis d'élucider beaucoup de points de détail, qu'il est difficile, sinon impossible, d'étudier dans les installations industrielles ; la construction ne peut qu'y gagner, en précision d'abord, puisqu'on opère d'après des données vérifiées par l'expérience, en rapidité, ensuite, puisqu'on marche droit au but, sans tâtonnements.Cette station d'études, due à une initiative privée, est forcement un peu sommaire.Mais, pour qui connaît, en matière d'industrie, l'abîme qui sépare un « projet » d'une « exécution », il nous a paru que la chose valait la peine d'être signalée.C'est un encouragement à faire plus et mieux ; aussi nous ne doutons que la générosité des industriels intéressés ne permette à M. BARBILLON d'adjoindre à son Institut Electrotechnique, après tant d'efforts, le laboratoire d'Essais Hydrauliques, « son rêve T> depuis longtemps, comme il le dit dans la préface de l'excellent opuscule de M. CÔTE.
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