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2003; Elsevier BV; Volume: 27; Issue: 6 Linguagem: Francês

10.1016/s0145-2134(03)00121-2

1873-7757

Objective: There were three aims: First, to determine the extent to which those charged with child molestation receive newspaper coverage; second, to analyze the nature of that coverage; and third, to compare the universe of coverage to the nature of child molestation charges in the criminal justice system as a whole.Method: Two databases were created. The first one identified all defendants charged with child molestation in Rhode Island in 1993. The database was updated after 5 years to include relevant information about case disposition. The second database was created by electronic searching the Providence Journal for every story that mentioned each defendant.Results: Most defendants (56.1%) were not mentioned in the newspaper. Factors associated with a greater chance of coverage include: cases involving first-degree charges, cases with multiple counts, cases involving additional violence or multiple victims, and cases resulting in long prison sentences. The data indicate that the press exaggerates “stranger danger,” while intra-familial cases are underreported. Newspaper accounts also minimize the extent to which guilty defendants avoid prison.Conclusions: Generalizing about the nature of child molestation cases in criminal court on the basis of newspaper coverage is inappropriate. The coverage is less extensive than often claimed, and it is skewed in ways that are typical of the mass media.Objectif: On note trois buts: d’abord, de déterminer dans quelle mesure ceux qui sont accusés d’agressions envers les enfants jouissent d’une couverture de presse; deuxièmement, d’analyser la nature de cette couverture; et troisièmement, de comparer les rapports médiatiques à la nature des chefs d’accusation dans l’ensemble du système judiciaire.Méthode: On a produit deux banques de données. La première réunit les noms de toutes les personnes accusées d’agressions dans l’état du Rhode Island en 1993. Cinq ans plus tard, on a mis à jour les données afin d’y inclure les renseignements touchant la disposition des cas. La deuxième banque de données a été élaborée en dépouillant les éditions du Providence Journal, pour repérer tous les articles du journal qui mentionnaient le nom de l’accusé.Résultats: La plupart des accusés (56,1%) ne figurent pas dans les journaux. Les facteurs qui pourraient expliquer une couverture de presse comprennent: les cas comportant plusieurs chefs d’accusation; les cas où il y a eu d’autres formes de violence, les cas où figuraient plusieurs victimes et les cas où l’accusé a été condamné à plusieurs années de prison. Les données indiquent que la presse exagère la notion de l’agresseur non connu de l’enfant, tandis qu’elle délaisse les cas d’agressions par les membres de la famille. Les articles minimisent aussi le fait que les accusés évitent de faire de la prison.Conclusions: On ne doit pas généraliser les agressions envers les enfants à partir des articles de journaux. La couverture de presse est moins importante qu’on ne le prétend et la façon dont elle est biaisée est typique des médias.Objetivo: Tenemos tres objetivos: Primero, determinar cuántos de los que acusan de pervertidores de menores (child molestation) reciben reportaje en los periódicos, segundo, analizar la naturaleza de este reportaje, y tercero, comparar el universo del reportaje con la naturaleza de los cargos de pervertidor de menores en el sistema criminal judicial como un todo.Método: Se crearon dos bases de datos. La primera identificó a todos los acusados como pervertidores de menores en Rhode Island en 1993. La base de datos fue actualizada después de 5 años para incluir información importante sobre la disposición de los casos. La segunda base de datos fue creada buscando electrónicamente en el Jornal de Providence cada historia que mencionaba a cada uno de los acusados.Resultados: La mayorı́a de los acusados (56.1%) no fueron mencionados en reportajes periodı́sticos. Los factores asociados con una mayor posibilidad de reportaje incluyen: casos incluyendo cargos de primer grado, casos con múltiples cargos, casos que envuelven violencia adicional o múltiples vı́ctimas, y casos que obtienen largas sentencias de prisión. Los datos indican que la prensa exagera “peligros extraños,” mientras que los casos intra-familiares no son reportados. Los relatos periodı́sticos también minimizan la medida en que los acusados culpables evitan la prisión.Conclusiones: Es inapropiado generalizar acerca de la naturaleza de los casos de pervertidores de menores en la corte criminal sobre la base de los reportajes periodı́sticos. La cobertura es menos extensa que lo que a menudo se reclama, y está desviada hacia formas que son tı́picas de los medios de comunicación.