Solitude, solitudes

2008; Volume: n° 20; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.3917/imin.020.0007

ISSN

1965-0183

Autores

Nicole Fabre,

Tópico(s)

Psychoanalysis and Psychopathology Research

Resumo

Après avoir développé une réflexion sur le vécu de solitude dans une situation apparente de lien, et le vécu de lien aux autres dans une apparente solitude, l’auteur aboutit à une première conclusion : c’est l’exigence inhérente au lien authentique qui suscite tantôt la fuite dans la solitude, tantôt la pauvreté de la distraction au sens pascalien du terme. Le problème de fond n’est-il pas en réalité celui de l’amour désiré et craint ? Alors s’ouvre l’analyse du vécu d’esseulement à travers trois situations : l’esseulé au moi fragile, incapable de contact ; l’esseulé abandonné, face au mauvais objet qui, l’ayant trahi, le jette dans l’impuissance et dans la rage des vécus schizo-paranoïdes des premiers mois de l’enfant ; l’esseulé endeuillé dont le vécu de régression le plonge dans les vécus archaïques les plus lointains. Pour qu’advienne en chacun la bonne solitude, les premiers répareront la blessure narcissique souvent grâce à leur entourage ; les endeuillés semblent devoir se réparer à travers le travail symbolique de la présence à soi-même et aux autres.

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