Dosage du cortisol salivaire à minuit avec la trousse de seconde génération de Roche, quelle valeur seuil utiliser ?
2022; Elsevier BV; Volume: 83; Issue: 5 Linguagem: Francês
10.1016/j.ando.2022.07.178
ISSN2213-3941
AutoresM. Noël, V. Brunel, H. Lefebvre, J. Benichou, F. Ziegler, F. Fraissinet,
Tópico(s)Pituitary Gland Disorders and Treatments
ResumoDéterminer rétrospectivement la valeur seuil de cortisol salivaire à minuit (LNSC) avec la trousse de seconde génération de Roche pour le diagnostic biochimique de l’hypercortisolisme. L’étude a été réalisée chez les patients adultes hospitalisés dans le service d’endocrinologie du CHU de Rouen. Les patients inclus ont bénéficié des dosages : LNSC, cortisol libre urinaire (UFC) et cortisolémie après freination à la dexaméthasone (DST). Les patients présentant un UFC et un DST pathologiques ont formé le groupe hypercortisolisme (HG). Les patients avec un UFC et un DST dans les valeurs de référence ont formé le groupe contrôle (CG). 143 patients ont été inclus, 32 dans le HG et 111 dans le CG. La valeur seuil retrouvée par l’analyse Recever Operating Characteristic (aire sous la courbe : 92,4 %) donne un indice de Youden de 2,3 nmol/L (sensibilité : 90,6 % ; spécificité 82,9 %). La limite de quantification de la technique étant de 3 nmol/L, supérieure à la valeur seuil calculée, nous proposons comme seuil 3 nmol/L (sensibilité : 78,1 % ; spécificité 90 %). La méthode est limitée par sa nature rétrospective. De plus, la classification des patients est basée sur des données biochimiques sans données cliniques. Cette valeur seuil doit donc être confirmée dans une étude prospective. En conclusion, il semble risqué d’utiliser le LNSC seul avec la trousse de Roche de seconde génération. Nous recommandons d’associer le LNSC au DST qui a une très bonne sensibilité et peut être réalisé conjointement.
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