Discontinuities: New Essays on Renaissance Literature and Criticism
1998; Iter Press; Volume: 34; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.33137/rr.v34i3.10822
ISSN2293-7374
AutoresViviana Comensoli, Paul Stevens, Stephen Guy‐Bray,
Tópico(s)Renaissance Literature and Culture
ResumoBook Reviews / Comptes rendus / 93Si, pour M"*® de Liancourt, le but de l'éducation des femmes n'est pas leur enrichissement intellectuel, elle ne néglige pourtant pas ce problème.Les enfants que l'on ne destine pas à l'Église, mais qu'on élève pour le monde, doivent être instruits dans les langues et dans les sciences conformément à leur capacité.Cependant, il faut leur faire "comprendre de bonne heure la dignité de leur condition de chrestiens."Il faut avoir le même soin de l'éducation des garçons que des filles, mais auprès de celles-ci il convient de placer des femmes.La Duchesse de Liancourt désapprouve donc l'éducation mixte.Des remarques concernant l'éducation des filles restent cependant encore actuelles: "Il n'est pas besoin qu'elles ayent des grâces affectées pour attirer les yeux," ou encore "ne les laissez point accoutumer à parler brusquement, ni même à parler haut devant vous en compagnie, ou devant d'autres personnes de grand respect, si ce n'est en répondant."Ce chapitre mériterait une place dans toute anthologie des écrits destinés aux jeunes filles dans la France du dix-septième siècle.En nous rappelant ce livre utile, Colette H. Winn a donc un mérite incon- testable."Il n'y a que la vertu qui demeure": cette idée semble récapituler le mieux les principes de M"^^de Liancourt, ceux qu'elle voulait inculquer à sa jeune lectrice.
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