Artigo Acesso aberto

La Personnalisation Urbane, un Modele d’Organisation de l’Espase Urbain: Etude de cas Sur la Ville de Mossendjo (Republique du Congo)

2022; European Scientific Institute; Volume: 10; Linguagem: Francês

10.19044/esipreprint.10.2022.p863

ISSN

1857-7881

Autores

Jean-Romuald Mambou, Hilaire Elenga,

Tópico(s)

French Urban and Social Studies

Resumo

Dans cet article, nous proposons un modèle d’organisation spatiale de la ville congolaise. Ce modèle a fait l’objet d’un chapitre entier de notre thèse de doctorat en 1995 soutenue à l’institut d’urbanisme de Grenoble (France). La démarche méthodologique utilisée s’appuie sur la collecte, le traitement et l’interprétation des données obtenues à partir d’une recherche documentaire sélective, l’exploitation des recensements généraux de la population et l’analyse de la politique urbaine du Congo. Cette politique urbaine qui ne prend pas en compte l’histoire de l’urbanisation des villes, les traditions des populations et les contraintes physiques et spatiales de la répartition des peuples. La conséquence en est une macrocéphalie des métropoles, Brazzaville et Pointe-Noire, dans l’armature nationale et des villes-chefs-lieux dans leur département respectif, ainsi qu’un étalement incontrôlé de la population urbaine. Il s’ensuit une expansion de l’urbanisation spontanée portant atteinte à l'intégrité des espaces libres à la marge des villes, le plus souvent, des espaces difficilement constructibles, réservés à l’équipement public ou encore frappés de servitudes, causant ainsi des glissements de terrain à l’origine des érosions qui détruisent le paysage urbain, provoquent des catastrophes naturelles et occasionnent des drames humains. C’est pour pallier à ces insuffisances et contraintes que nous avons proposé un nouveau modèle d’organisation urbaine dénommée « la personnalisation urbaine », dont l’application sur une ville, telle que Mossendjo (située dans le département du Niari en République du Congo), devra permettre de : (i) gommer les fractures héritées de la colonisation, (ii) adapter l’évolution urbaine à la capacité d’urbanisation du site ; (iii) prévenir l’urbanisation spontanée et (iv) créer une ville « humaine », fonctionnelle et durable.

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