Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Les fleurs d’or du Tmolos

2019; Association of Greek Studies; Volume: 132; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.3406/reg.2019.8620

ISSN

2260-8079

Autores

Jean-Yves Strasser,

Tópico(s)

Ancient Mediterranean Archaeology and History

Resumo

Un fragment du palmarès d’un coureur mentionnant les Chrysanthina de Sardes représente de manière fidèle la couronne offerte aux vainqueurs de ce concours. Il s’agit d’une couronne florale constituée d’hélichryse, la plante dont on ornait notamment l’Artémis d’Éphèse mais aussi la Koré sardienne. Ce prix se reconnaît à son aspect perlé aussi sur de nombreuses monnaies de Sardes ou d’ailleurs, soit lié à une légende indiquant les Chrysanthina, soit brandi par une divinité sardienne ou encore surmontant le temple de la seconde néocorie. Le dieu de la montagne Tmolos, sur laquelle on cueillait hier comme aujourd’hui l’helichrysum, brandit la couronne des vainqueurs aux Chrysanthina, ainsi que l’Hermos et un dieu-fleuve indéterminé. Ces revers rappellent les liens forts qui unissent la montagne sacrée des Lydiens, les mythes qui y sont rattachés et le temple d’Artémis sis au pied de la montagne, sur la rive droite du Pactole ; or ce temple était aussi associé, d’une manière ou d’une autre, à la seconde néocorie et aux statues d’Antonin et de Faustine. Les Chrysanthina étaient un concours lié à la seconde néocorie, mais c’est seulement sous Septime Sévère qu’ils accèdent au rang ultime de concours εἰσελαστικὸς οἰκουμενικός.

Referência(s)