Humor, love, and universalism: A “happy ending” for undocumented migrants in Samba (2014)?
2022; Liverpool University Press; Volume: 47; Issue: 4 Linguagem: Francês
10.3828/cfc.2022.25
ISSN2044-396X
Autores Tópico(s)Caribbean and African Literature and Culture
ResumoAbstractIn this article, I examine Olivier Nakache and Éric Toledano’s 2014 Samba in order to question the film’s happy ending. In particular, I explore the problematic use of humor and love to discuss the struggles of undocumented migrants. Drawing on Sara Ahmed’s analysis of the politics of emotions, I argue that these two affective orientations, presented in the film as effective ways to bring people together, in fact further marginalize the sans-papiers. Through an evaluation of l’humour universaliste and l’amour universaliste, which I define as humor and love envisioned as collective experiences that deny racial and sociocultural differences, I show that the film objectifies undocumented migrants and depoliticizes the roots of their oppression.RésuméDans cet article, j’examine Samba (2014) d’Olivier Nakache et Éric Toledano, Samba (2014) afin de remettre en question le dénouement heureux du film. En particulier, j’explore l’utilisation problématique de l’humour et de l’amour pour traiter des difficultés des sans-papiers. En m’appuyant sur l’analyse de la politique de l’émotion développée par Sara Ahmed, je soutiens que ces deux orientations affectives, présentées dans le film comme solutions efficaces pour unir les gens, marginalisent en fait davantage les sans-papiers. À travers l’évaluation de l’humour universaliste et l’amour universaliste, que je définis comme l’humour et l’amour conçus comme des expériences collectives qui rejettent les différences raciales et socio-culturelles, je montre que le film réduit les sans-papiers à l’état d’objet et dépolitise les origines de leur oppression.
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