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Mouvements interrégionaux au Québec avant et après la pandémie de COVID-19

2024; Volume: 32; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1522/revueot.v32n3.1688

2564-2189

Myriam Ertz, Gautier Georges Yao Quenum,

Social Sciences and Governance

L'année 2020-2021 a connu une augmentation des vagues migratoires interrégionales au Québec.En effet, l'Institut de la statistique du Québec relève une hausse de 19 % des migrations interrégionales (St-Amour et Bézy, 2021).On observe notamment une détérioration du bilan migratoire dans certaines régions éloignées (Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec) ainsi que dans les régions où se trouvent les grands centres urbains (Outaouais, Laval, Montréal).A contrario, on constate d'importants gains dans les régions adjacentes, intermédiaires et éloignées des grands centres (Laurentides, Estrie, Lanaudière, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mauricie, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Montérégie) ainsi que dans la Capitale-Nationale.Devant ce constat, plusieurs questions se posent, à savoir :-Quel était le tableau des mouvements migratoires avant la pandémie?-Qui sont ceux qui partent et pourquoi partent-ils?-Les mouvements migratoires ont-ils changé dans le contexte de la pandémie?-Quelles en sont les raisons?