Entre Narbonnaise et Italie : le territoire de la province des Alpes Maritimae pendant l’Antiquité romaine (ier s. av. J.-C. - ve s. apr. J.-C.)
2010; CNRS Éditions; Volume: 67; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.4000/11rg4
ISSN2109-9588
Autores ResumoPlacées sous la responsabilité d’un préfet de l’ordre équestre dès leur intégration dans l’Empire, les Alpes Maritimae sont demeurées sous le régime de la praefectura durant plusieurs décennies. Cette préfecture s’est concentrée dès l’origine sur le versant occidental des Alpes. L’élévation au rang de province des Alpes Maritimae, sans doute sous le règne de Néron, s’est accompagnée d’une évolution de leurs limites territoriales en direction du nord. La province est alors formée de six civitates : Cemenelum/Cimiez, chef-lieu provincial, Vintium/Vence, Glanate/Glandèves, Brigantio/Briançonnet, Salinae/Castellane et Sanitium/Senez. Les extensions territoriales se sont poursuivies durant le iie s. de notre ère avec l’intégration de quatre nouvelles civitates : Dinia/Digne, Caturigomagus/Chorges, Eburodunum/Embrun et Rigomagus/Faucon-de-Barcelonnette. Durant l’Antiquité tardive, la province va connaître une réorganisation interne. La cité de Caturigomagus est intégrée dans le territoire d’Eburodunum, qui devient chef-lieu de la province au plus tard dans la seconde moitié du ive s. Brigantio semble avoir connu le même sort avec l’ajout de son territoire à celui de Glanate. Enfin, dans la première moitié du ve s., Eturamina/Thorame-Haute obtient le statut de civitas et le rang d’évêché.
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