Fabular una masacre de “narcos”: Ciudad Juárez y Gaza en la industria securitaria global

2024; UMR ESPACE et UMR LISST; Linguagem: Espanhol

10.4000/12gih

ISSN

2115-6395

Autores

Oswaldo Zavala,

Tópico(s)

Latin American Literature Studies

Resumo

Este ensayo analizará la masacre ocurrida en la colonia Villas de Salvárcar el 31 de enerode 2010 —cuando un grupo paramilitar mató a 15 personas, entre ellos 10 estudiantes depreparatoria y universidad— como un evento fabuladoen la narrativa general de la “guerracontra el narco” con la mediación de instituciones oficiales mexicanas y estadounidenses, laprensa local y extranjera, y ulteriormente por producciones culturales dentro y fuera deMéxico. Se problematiza la política militarista antidrogas como una plataforma mediáticaglobal que legitima la administración oficial de la violencia para el control social. Sediscute también el despliegue de las fuerzas armadas como parte del redituable complejomilitar-industrial trasnacional que vincula a Ciudad Juárez con otras zonas fronterizas deconflicto, como en el caso específico de Israel y Palestina. Finalmente, se replantea estecrimen como la consecuencia de una política trasnacional de exterminio en contra dejóvenes morenos y pobres de comunidades de Gaza y Ciudad Juárez.Cet essai analysera le massacre survenu dans le quartier de Villas de Salvárcar le 31 janvier2010 — lorsqu'un groupe paramilitaire a tué 15 personnes, dont 10 étudiants du lycée et de l’université. En tant qu’événement légendaire dans le récit global de la « guerre » contre le trafic de drogue », il compte avec la médiation des institutions officielles mexicaines et américaines, la presse locale et étrangère, puis par les productions culturelles intérieures et extérieures, hors de Mexique. La politique antidrogue militariste est problématisée comme une plateforme médiatique mondial qui légitime l’administration officielle de la violence à des fins de contrôle social. Il discute également du déploiement des forces armées dans le cadre du complexe militaro-industriel transnational qui relie Ciudad Juárez à d’autres zones frontalières du conflit, comme dans le cas spécifique d’Israël et de la Palestine. Finalement, ceci est reconsidéré un crime comme conséquence d’une politique transnationale d’extermination contre des jeunes noirs et pauvres des communautés de Gaza et de Ciudad Juárez.

Referência(s)
Altmetric
PlumX