Artigo Revisado por pares

Corneille de Zantvliet, moine de Saint-Jacques à Liège, et la réforme de l’abbaye de Stavelot ca 1447. Étude du processus réformateur à travers sept codices migrateurs

2024; De Boeck; Volume: Tome CXXX; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.3917/rma.302.0483

ISSN

1782-1436

Autores

Élisabeth Terlinden,

Tópico(s)

Historical Studies and Socio-cultural Analysis

Resumo

À la fin du Moyen Âge, plusieurs abbayes bénédictines se réformèrent en réponse aux abus et manquements des siècles écoulés. À Saint-Jacques de Liège, l’abbé Renier de Sainte-Marguerite (1408–1436) et, dans une moindre mesure, son successeur Roger de Bloemendael (1436–1471) furent les figures de proue de ce renouveau. Ils purent s’appuyer sur le soutien de certains de leurs moines, parmi lesquels le frère Corneille de Zantvliet. Entre 1427 et 1443 en tout cas, ce dernier s’illustra par ses talents de copiste et enrichit la bibliothèque conventuelle de 78 textes et opuscules au moins, dont une large part était consacrée aux questions de dévotion, d’ascèse, de vie religieuse et de morale monastique. Envoyé à Stavelot vers 1447 pour y promouvoir l’observance, le frère Corneille emporta avec lui la grande majorité de ces textes, qu’il avait préalablement fait relier en sept volumes distincts. Parmi eux, six aboutirent à Stavelot, où ils demeurèrent durant toute l’époque moderne. Le présent article entend éclairer les modalités du recours à l’écrit dans toute œuvre réformatrice et met en lumière les transferts de textes qui pouvaient découler de ce contexte.

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