Artigo Acesso aberto

Cultiver son jardin : Jomard à Lozère

2014; Issue: 54 Linguagem: Francês

10.4000/sabix.1138

ISSN

2114-2130

Autores

Hervé Martin,

Tópico(s)

Diverse Cultural and Historical Studies

Resumo

h n i q u e CULTiVer SoN JarDiN : JomarD À LoZÈre Hervé martinQuand mémoire de Lozère rencontre Jomard… L'association Mémoire de Lozère, qui regroupe quelques passionnés soucieux de mieux connaître, préserver et mettre en valeur le riche patrimoine historique et naturel du quartier de Lozère, situé en limite d'Orsay, à l'extrémité ouest de la commune de Palaiseau, fut créée le 2 décembre 2008, dans le prolongement d'un groupe informel précédemment constitué au sein du conseil de quartier de Lozère.La toute première rencontre de Mémoire de Lozère avec Edme-François Jomard fut le fait de mon collègue et ami Daniel Droniou, qui s'était intéressé en 2008 aux vestiges gallo-romains trouvés à proximité de la station Lozère École polytechnique de la ligne B du RER, et conservés au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye : le bordereau manuscrit de dépôt des ces objets indiquait en effet qu'ils lui avaient été légués en 1863 par les héritiers d'un certain Monsieur Jomard, membre de l'Institut de France… Quelques mois plus tard, à l'occasion de la préparation d'une brochure intitulée Lozère-sur-Yvette et la guerre de 1939-1945, mon autre collègue et ami René Sazerat prit contact au début de l'année 2009 avec Madame Marie-Noëlle Lepaon, archiviste de la mairie de Palaiseau, afin de consulter le registre des conseils municipaux de cette période : c'est ainsi qu'il apprit qu'à l'automne 1942, dans le cadre d'un ambitieux « plan rationnel de dénomination et de numérotage des rues de Lozère-sur-Yvette », la municipalité avait décidé de donner le nom de Jomard à une avenue 1 , projet qui ne fut jamais exécuté, et fut définitivement abandonné à la Libération. 2 Voulant en savoir plus sur Jomard, il se procura alors la biographie écrite en 2004 par Yves Laissus 3 , laquelle ne manqua pas de susciter notre intérêt, et constitua le point de départ de nos recherches historiques locales, puis du projet « Jomard » dans son ensemble : en effet, nous fûmes rapidement convaincus qu'un personnage de cette envergure méritait une exposition, mais que notre modeste association n'avait pas à elle seule les moyens de mettre sur pied une manifestation de l'ampleur requise.Jomard étant polytechnicien, c'est tout naturellement vers l'École polytechnique que nous nous tournâmes alors pour en évaluer la faisabilité.Ayant reçu le meilleur accueil de la part de Madame Marie-Christine Thooris, responsable du Centre de ressources historiques de l'École, et de son équipe, nous prîmes également contact avec Madame Claire Robillard, à l'époque première adjointe au Maire de Palaiseau, chargée de la Culture.Dès notre première rencontre, elle nous encouragea dans notre entreprise, tout comme Madame Carole Benoist, responsable du Service culturel, culture scientifique de la mairie : il est vrai qu'entre-temps, nous avions obtenu l'accord de principe de Monsieur Yves Laissus pour collaborer à notre projet et assurer le commissariat de l'exposition, ce qui constituait un apport décisif pour en asseoir la crédibilité scientifique.Après une première série de recherches historiques menées à bien localement, la phase de gestation du projet consista d'abord à rédiger un premier document de présentation de l'avant-projet d'exposition, puis une convention de partenariat tripartite pour formaliser et clarifier le rôle de chacun des trois partenaires au projet, à savoir Mémoire de Lozère, l'École polytechnique et la Mairie de Palaiseau.En effet, cette collaboration entre trois entités de natures fondamentalement différentes constituait tout à la fois l'originalité et l'intérêt du projet, mais aussi une difficulté potentielle d'ordre pratique dans le fonctionnement quotidien de sa structure de pilotage.

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