Artigo Revisado por pares

Maternal Critical Care in Obstetrics

2009; Elsevier BV; Volume: 31; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1016/s1701-2163(16)34119-6

ISSN

2665-9867

Autores

Thomas F. Baskett, Colleen O’Connell,

Tópico(s)

Emergency and Acute Care Studies

Resumo

To determine the factors leading to maternal critical care in a tertiary obstetric hospital and the associated trends. We conducted a review of the medical records of all women who required transfer for critical care from a free-standing obstetric unit to a general hospital over a 24-year period (1982–2005). During the 24-year period there were five maternal deaths directly associated with 122 001 deliveries (4.1/100 000) and, in addition, 117 women were transferred to the general hospital for critical care (1.0/1000). The death-to-transfer ratio was 1 in 23. Of the women transferred, 93/117 (79.5%) required intensive care and 24/117 (20.5%) needed specialized medical or surgical services not available in the obstetric unit. Of the women transferred, 16/117 (13.7%) were antepartum, and 101/117 (86.3%) were postpartum. Hemorrhage and hypertensive disorders combined to make up 56.4% of all maternal transfers. Women with a multiple pregnancy were more likely to require transfer than those with a singleton pregnancy (RR 3.34; 95% CI 1.4–7.59, P = 0.01). The majority of maternal transfers for critical care occur postpartum, and in more than half of the cases the reason for transfer is hemorrhage or hypertensive disease. Women with a multiple pregnancy had a significantly greater rate of transfer than those with a singleton, and women with a triplet pregnancy had a greater rate than those with twins. There was a non-significant increase in the number of maternal transfers over the study period. Déterminer les facteurs menant à l’offre de soins aux mères en phase critique au sein d’un hôpital obstétrical tertiaire et les tendances connexes. Nous avons mené une analyse des dossiers médicaux de toutes les femmes en phase critique se trouvant dans une unité obstétricale autonome qui ont nécessité un transfert dans un hôpital général, et ce, sur une période de 24 ans (1982–2005). Au cours de cette période de 24 ans, nous avons recensé cinq décès maternels directement associés à 122 001 accouchements (4,1/100 000); de plus, 117 femmes ont été transférées dans un hôpital général pour y recevoir des soins destinés aux malades en phase critique (1,0/1 000). Le rapport décès/transfert était de 1 sur 23. Chez les femmes transférées, 93/117 (79,5 %) ont nécessité des soins intensifs et 24/117 (20,5 %) ont nécessité des services médicaux ou chirurgicaux spécialisés n’étant pas offerts au sein de l’unité obstétricale. Chez les femmes transférées, 16/117 (13,7 %) se trouvaient en période antepartum et 101/117 (86,3 %), en période postpartum. L’hémorragie et les troubles hypertensifs sont, pris ensemble, à l’origine de 56,4 % de tous les transferts maternels. Les femmes présentant une grossesse multiple étaient plus susceptibles de nécessiter un transfert que celles qui présentaient une grossesse monofoetale (RR, 3,34; IC à 95 %, 1,4–7,59, P = 0,01). La plupart des transferts maternels visant l’obtention de soins pour malades en phase critique surviennent au cours de la période postpartum; dans plus de la moitié des cas, l’hémorragie ou les troubles hypertensifs sont à l’origine du transfert. Les femmes présentant une grossesse multiple ont connu un taux considérablement accru de transfert, par comparaison avec les femmes qui présentaient une grossesse monofoetale; de plus, les femmes enceintes de triplés ont connu un taux de transfert supérieur à celui des femmes présentant une grossesse gémellaire. On a constaté une hausse non significative du nombre de transferts maternels au cours de la période d’étude.

Referência(s)